Accueil > Détails biographiques à propos de Johanne Vaillancourt

Détails biographiques à propos de Johanne Vaillancourt
(tiré des billets FaceBook de la page des éditions du perroquet anarchiste)

 

 

Résolutions Johanne 2021

Mes résolutions du jour de l’an
Tiré de https://www.facebook.com/johanne.vaillancourt.167/posts/2796218773986196

perroquet à croquer

Élaborer un menu santé pour humains en me basant sur celui que j’ai composé pour mes perroquets.
Passer au moins le même temps à préparer nos repas que le temps que je passe à concocter ceux des oiseaux.
Enseigner par un signe ou un mot à tous mes oiseaux à se taire lorsque j’essaie de réfléchir et me concentrer sur mon écriture.
Séparer mes vêtements en sections "oiseaux" et section "Johanne" pour que ça me demande moins de temps à m’apprêter quand je veux sortir.
Après le confinement, renflouer ma garde-robe section "Johanne" qui au final, n'est pas très garnie.
Apprendre à résister aux manipulations de mes oiseaux à me rendre coupable de ne pas passer toute ma sainte journée à jouer avec eux.
Rejoindre le groupe "perroquets anonymes" pour démarrer un programme en 12 étapes pour lutter contre ma dépendance "l’achat coupable de jouets pour oiseaux".
Faire un "budget perroquets" et m’y tenir.
Cesser de rajouter des perchoirs au salon, on ne voit plus la télé (voir budget perroquets).
Remplacer les livres tout «"déflaboxés" de la bibliothèque pour perroquet.
Renouveler mon stock de « pastilles rouges » pour ma propre bibliothèque.
❤ Vous retrouver sur FB en 2021 avec de nouvelles histoires de perroquets ❤
Je vous souhaite de très belles fêtes de fin année et une nouvelle année 2021 remplie de tout ce que 2020 vous a refusé.
Ce soir, à minuit, on en aura enfin terminé avec 2020, je crois que ça se fête ça!
Crédit photo: auteur inconnu

 

 

T’es beau toi!

Il est sept heures, le soleil vient à peine de se lever. Je me retourne dans le lit et tente de décoller une de mes paupières. Impossible, j’abandonne.
"T’es beau toi!" entends-je. Ah, comme ces mots caressent mon oreille… Je souris et essaie à nouveau d’ouvrir mon œil. "T’es beau toi!" Le bonheur…béat.
Puis, encore la même voix qui cette fois formule: "Pablo à Johanne!" Comment???

Là, je me réveille pour de bon, me soulève jusqu’à une position assise dans le lit et me mets à l'écoute. Je réalise que ces voix, car il y en a bien deux, semblables, viennent de la cuisine. Je dépose un pied au sol, tire draps, m’y entortillant en tentant de donner à cette masse de tissu un semblant de forme de toge romaine, et digne, me dirige vers la pièce où les minauderies ont recommencé.

Johanne et Pablo

Johanne s’y trouve assise avec ce qu’elle apprécie le plus sur cette terre (à part moi), soit une tasse de café (Johanne vit une relation torride (comme dans torréfaction) avec sa tasse de café) de même que Pablo, gris d’Afrique (anarchiste pour ceux qui nous suivent depuis plus de dix ans). J’assiste à un entretien hors du commun… Johanne et Pablo devisent tous deux d’une même voix, celle de Johanne que ce fascinant oiseau a intégré à son répertoire.
Pablo : "T’es beau toi."
Johanne : "Pablo à Johanne." (bisou)
Pablo : "T’es beau toi."
Johanne : "Pablo à Johanne." (bisou)
Johanne : "T’es beau toi." (slurp – café)
Pablo : "T’es beau toi."
Johanne : "Pablo à Johanne." (bisou)
Pablo : "Pablo à Johanne."
Pablo : "T’es beau toi. -slurp"

Et ça continue sur le même refrain. Yeux dans les yeux, indifférents ou innocents à ce qui peut se passer dans le monde. Je les observais, fasciné. C’était une fois de plus l’illustration exacte des principes de simplicité, d’attention et de temps de présence à offrir à un perroquet, nécessaire au maintien d’une bonne relation.

Au bout de cinq bonnes minutes, Johanne a semblé noter ma présence. Sans détourner la tête, elle dit, sans virgule et sur le ton employé pour parler à Pablo, "T’es beau toi tu me fais un café?"

Je me suis passé la réflexion qu’elle ne devrait pas prononcer ce genre de phrase devant cet oiseau. Il serait capable de l’intégrer, l'inculquer aux parleurs du BBB et par la suite, vous voyez cette bande de perroquets me dire que je suis beau, tout en me demandant des cafés à longueur de journée??

Qu’y avait-il à répondre? J’ai levé la tête pour tenter de croiser ses yeux, toujours plongés dans ceux de Pablo, et j’ai murmuré : "T’es beau toi."

Semblerait que le bonheur, c’est contagieux!

P.S. Je n'ai pas de photo de la scène, il était beaucoup trop tôt pour que je pense à prendre l'appareil photo. Je vous ai mis une photo de Johanne et Pablo pour compenser.

 

 

À nouveau: Johanne!

Johanne Vaillancourt et perroquets.

Je reviens après un long silence et devinez? Je vais encore vous parler de Johanne! En fait, pas vraiment de Johanne, mais de sa timidité. Je sais que cela semble bizarre de parler de timidité chez une si grande communicatrice, mais c'est comme ça. Essayer de prendre une photo "naturelle" de Johanne, c'est mission quasi impossible; et les vidéos?... oubliez ça. Devant l'objectif, Johanne fige! Photos de famille, photos promotionnelles, photos de groupe, ça ne va pas. Elle réagit comme ses perroquets, l'objectif c'est un gros méchant œil prédateur dont il faut se méfier… Pour réussir un cliché à peu près potable, il faut la prendre par surprise lorsqu’elle ne se doute pas être fixée par l'objectif. Pas facile pour moi qui aime tellement la photographier.
Sur cette photo on dirait qu'elle va disparaître dans la chaise. Il n'y a vraiment rien à faire!
17 février 2016

 

 

To be or not to be Johanne

Ma réponse: Not to be! Impossible. Prétendre le contraire relève du fantasme, de la pensée magique et de vanité suprême.
Ce printemps, quand Johanne m'a demandé de la remplacer à la maison pour quelques tâches ET de publier quelques menus machins sur FaceBook, je me suis dit que ce serait ''de la petite bière'', que ce ne devait pas être si difficile; elle semble tellement nager comme un poisson dans l'eau au travers de tout ça. Horreur, l'erreur!

Moi qui ai toujours ri du manque d'organisation de mon épouse, de la façon dont elle menait cette barque qu'est notre vie et celle des animaux, de l'intendance de la maisonnée et ce qui tourne autour, bien voilà, je l'ai eu dans le nez. Il n'y a que Johanne pour être Johanne, pour mener de front autant de choses à la fois en virevoltant ici et là dans son royaume et parmi ses sujets, chaque chose à sa place, en son temps et parfaitement ordonnée. Pour moi, c'est mission impossible et mon inefficacité me désespère. Rien ne va, tout est maintenant sens dessus dessous. Les horaires, qui ont toujours coulé de source sont complètement désorganisés: chiens, chats, oiseaux et moi et moi et moi.

Dire qu'à travers tout ça, elle trouve le temps d'écrire, de correspondre avec ses fans, de "conférencer" et "bénévoler", recevoir et concevoir, merde, je n'avais jamais réalisé ce que c'était que d'être Johanne Vaillancourt.
13 juillet 2015

 

 

Les divins secrets de ma petite Yayaa

Elle en a beaucoup, mais tous ne sont pas pour vous ses fans. Néanmoins, aujourd'hui je vous parlerai de Johanne Vaillancourt et sa relation à la procrastination.

1. Oui Johanne fait un énorme travail de recherche et non elle n'aime pas trop avoir à publier ses observations. Le secret #1 de ma petite Yaya, croyez-le ou non, Johanne n'aime pas tellement rédiger. Ce qu'elle aime, c'est chercher. C'est ça, ma Johanne… une tête, mais une tête chercheuse!
2. Si on mettait bout à bout la somme colossale de ses notes, ça se rendrait jusqu'à… je ne saurais le dire, la tête me tourne.
3. Johanne n'aime pas écrire, alors elle procrastine. Une fois ses recherches terminées, elle trouve fastidieux d'ordonner le tout en bouquin. Elle passe plutôt à une autre recherche qui, au moment venu, fera renaître en elle son talent à la procrastination.
4. Vous n'avez pas la moindre idée de toute l'imagination qu'il y a dans sa tête chercheuse, ce qu'elle vous donne sur FaceBook n'est que le milliardième de ce qu'elle sait, de ce qu'elle fait et conçoit. Même sur FaceBook, en compagnie de ses fans, Johanne procrastine.
5. Quand Johanne atteint 5000 "amis" sur FaceBook, elle a une jeune assistante qui fait le ménage pour elle, qui scrute attentivement les interactions des fans sur son mur, puis lui soumet une liste dont ma belle dispose à sa convenance. Parce que même là, Johanne procrastine. Chut!
6. Dans les faits, Johanne aurait besoin d'un bataillon d'assistants et de secrétaires pour la suivre, pour l'aider à terminer tout ce qu'elle entreprend ou mettre en œuvre toutes ses idées. Mais voilà, quand Johanne travaille, ça déménage et elle ne supporte personne dans ses pattes, même pas moi. C'est une "loner" ma Johanne.

Johanne Vaillancourt en écriture et procarastination!.

C'en était donc six de ces divins secrets de ma petite Yaya. D'autres suivront, c'est trop souriant de vous parler de la femme de ma vie.
9 juin 2015

 

Mon petit perroquet

Elle n’a pas de concept de hiérarchie en elle. À ses yeux, tous sont égaux, et tant qu’ils resteront agréables, polis, civils, tous auront droit aux mêmes égards de sa part.

Bien sûr, des événements forts ont jalonné sa vie, elle en porte les traces aujourd’hui. Lorsqu’on la côtoie quotidiennement, on peut à l’occasion sentir qu’une réaction provient de ce vécu qu’on a peut-être entrevu par la porte de son jardin secret.

Ses réalisations forcent l’admiration et l’attachement, car elle m’emmène sur des chemins que je n’aurais jamais pensé parcourir. Elle force ma réflexion et mes capacités, toujours étonnée de mes doutes et mes contradictions.

Avec elle, la constance est de mise: je ne peux pas dire blanc une journée et noir le lendemain. Lorsque j’agis ainsi, elle ne me comprend plus, me retire sa confiance et se méfie jusqu’à ce que je reprenne une attitude qui me ressemble, à laquelle elle s’est habituée.

Johanne Vaillancourt et l'amour des perroquets.

Elle a toujours besoin d’être à portée de son compagnon, physiquement ou par téléphone. Sinon, elle s’inquiète et se met aux aguets. Le ton de la voix est important, car il communique l’état émotif et, empathique, elle chante au diapason.

Je ne peux jamais la tenir pour acquise. Chaque jour, je devrai faire un peu plus ou au moins autant qu’hier et lui prouver qu’elle a fait le bon choix. Pas toujours facile la vie avec une Johanne, mais ô combien riche, intense, valorisante… comme avec un perroquet.

C’est sans doute pourquoi elle les comprend si bien, pourquoi elle les anticipe, pourquoi en fait elle leur ressemble. Johanne, mon petit perroquet.
23 février 2015

 

 

La grâce

Parfois il y a des moments qui sont gravés dans notre mémoire. Parfois, ces instants de bonheur sont ravivés par une simple photo. Dans mon cas, voici la photo réconfort qui me chavire chaque fois que je la regarde. Je me rappelle l'instant précis où j'ai pris ce cliché, la musique qui l'accompagnait et l'état de grâce de Johanne au milieu de ses oiseaux.
11 février 2015

Johanne Vaillancourt moment de bonheur

 

 

Deux cerveaux

Vous vous en doutez, vous qui suivez Johanne, la côtoyer n’est pas une sinécure. Cette femme a le cerveau en ébullition à longueur de journée et une idée n’attend pas l’autre. Comme si son esprit passait son temps à associer des concepts et vérifier s’il ne s’y trouvait pas une piste à suivre. Style: idée(a) – idée(b), bon ou pas bon? idée(a) – idée(c), bon ou pas bon? idée(a) – idée(d), bon ou pas bon? Et naturellement, elle se sert des résultats pour ses textes, livres et cours, pour créer cette immense banque de connaissance comportementale qui nous est si utile à tous.

Mais il n’y a pas que de bonnes et de mauvaises idées. Il y en a entre les deux, des choses qui a priori n’ont pas de sens et qui pourtant, lorsqu’on y songe un peu??? On se demande… se pourrait-il que…
Témoin parfois privilégié de ces moments de grâce, où un concept parfois impromptu se rend jusqu’au circuit de l’élocution, je me fais messager des dieux.

Dernièrement, j’entends parler à la radio du documentaire d’Arte: ''Le ventre, notre deuxième cerveau.'' C’est un documentaire qui parle des perspectives de recherches offertes par la découverte du fait que des millions de neurones tapissent les parois des intestins, gèrent notre digestion et ont un impact direct sur notre état de santé et même notre personnalité, associé aux types de bactérie présentes dans l’intestin.

Molly en démolition de chaise.

Quand j’apprends cette info, ça me laisse pantois. J’y réfléchis toute la journée et le soir, je lui lance de façon impromptue, attendant une réflexion brillante de sa part: ''Crois-tu que les perroquets ont deux cerveaux? ' Et alors que Molly venait tout juste d'entamer sa xième chaise, vous savez ce qu’elle me répond? - ''Les perroquets ont deux cerveaux; le premier pour analyser, le second pour faire des bêtises!''

Savoureux non? Ça n’a pas de sens et en même temps, qui, vivant avec un perroquet, oserait dire qu’elle a tort??? Je vous reviens dès la prochaine ponte!
10 février 2015

 

 

Le petit chien bleu de Johanne

Johanne a quatre chats. Un, noir qui a eu peur de tout ce qui bougeait pendant plus de dix ans et qui à force de persistance est en passe de devenir tache plutôt qu’ombre. Le second dort toute la journée, un troisième veut toujours manger (surnom Garfield). La quatrième, la petite chatte, quoique mignonne, vient d’arriver il y a à peine dix ans; ni Johanne ni moi ne lui avons encore trouvé de nom.

Molly, ara hyacinthe, en petit chien

Johanne a aussi trois chiens. Le premier, une bibitte à poils du nom de Nannette, dont Johanne est complètement dingue. Le second, John-John, un peu pataud qu’il faut tout de même surveiller, car gardien. Un troisième qui est bleu et toujours dans ses jambes. Mais je ne vous dis pas… enfin, si, puisque ce sera mon topo pour mieux vous permettre de connaître les approches de Johanne envers les bêtes.
Bon oui, c’est un perroquet. Mais dans les faits, d’un point de vue éthologique (dirais-je), selon l’analyse des faits, c’est un chien! Toujours dans les jambes, pas moyen de faire un pas normal, puisque ce chien bleu marche devant elle de sa démarche de canard (pour les détails sur cette démarche, voyez le livre Jouer). Si elle parvient par un bizarre mouvement du mollet à passer en avant du chien bleu, celui-ci accélère de plus belle et la double pour à nouveau ralentir après avoir repris la tête de peloton.

Ce chien ne dit pas Ouarf mais Hon (avec un peu d’imagination, ça peut passer pour un aboiement). Il vit souvent au sol, attend au pied (pas longtemps, mais il attend). Dès que Johanne change de place, il la suit, fidèle (ou pot de colle)… Il recherche constamment l’attention (pour ceux pris avec ce type de comportement, à nouveau voir le livre Jouer, mais cette fois la section sur l’attention indirecte), le regard de son humaine (ou de sa maîtresse! Pour aujourd’hui, on va faire comme si ces termes s’équivalaient… je sens que Johanne va me passer un savon pour avoir écrit cette phrase).

Molly, ara hyacinthe, dans l'escalier.

Lorsque je les regarde aller tous les deux, je ne peux m’empêcher de penser au film ''John Carter of Mars.'' Je me doute que peu d’entre vous ont vu ce film de SF qui date de quelques années. Basé sur une histoire de E. Rice-Burrough (oui, il a aussi écrit Tarzan), c’est l’histoire d’un terrien qui se retrouve catapulté sur Mars au milieu d’une guerre entre deux royaumes. Il s’y trouve un personnage, style dinosaure, qui se met à le suivre, à toujours le précéder pour arriver partout avant lui. Au début, il fait un peu peur… puis au bout de quelques minutes, on observe son comportement et on réalise: c’est un chien! Et même si visuellement ce n’est pas un chien, du point de vue du comportement c’est un chien.

Eh bien, pour ceux qui ne le savaient pas encore, Molly, ce n’est pas un ara, c’est un chien!
Sur ces images, on voit Molly qui grimpe l'escalier (tant bien que mal) pour rejoindre Johanne...
5 fév 2015

 

 

Témoignage

Page couverture du livre Mon perroquet à la garderie.

Je retrouve dans mes courriels ce témoignage quant au dernier livre de Johanne '' Carnet de vacances/Mon perroquet à la garderie.'' Il me touche, car la personne qui l’a écrit a parfaitement saisi le but de Johanne avec cet ouvrage: permettre de redécouvrir son perroquet et le présenter à son/sa gardienne + bien sûr, la section sur comment rechercher la gardienne ou garderie idéale et à quels signes s’attarder.

- Bonjour Johanne. Je te reviens suite à la lecture de ton livre ''Mon perroquet à la garderie''. Je veux te dire que mon appréciation est que j'ai souri à lire ce livre ...rien n'est mis de côté tellement on fait le tour de notre coco... je le suggérerais même à la lecture pour mieux faire connaître son perroquet ou le présenter si on devait le céder, par exemple, faute de santé comme certains perroquets peuvent vivre plus vieux que leur maître. Je me suis même souvenue que ma petite inséparable aime un CD bien spécifique qu'est ''le chant des énergies'' ------!!! Donc, un livre excellent à lire comme aide mémoire, pour bien cerner son plumeau et pour plus que les vacanciers, à mon avis !!!! Vivement BravoOoOoO à toi et merci beaucoup! Je suis très contente de mon acquisition !!! - Myriam

Et je me demande souvent: qu’en est-il de vous? Quel livre ou DVD de Johanne vous a le plus touché et pourquoi??
3 février 2015

 

 

La constance

L'une des choses qui me fascine chez Johanne est sa mansuétude et sa compréhension envers les perroquets. Elle saura se montrer constante au fil du temps en employant toujours les mêmes mots pour demander une même chose à l'oiseau ou pour lui décrire un objet, une situation, un concept.
21 janvier 2015

Citation de Johanne Vaillancourt.

 

Johanne et les affaires

Saviez-vous que Johanne a horreur de discuter affaires à la maison?
Puisque vivre avec des perroquets et écrire livres, cours et conférences lui demande de passer le plus clair de ses journées en leur compagnie (elle écrit mal si ses oiseaux ne sont pas près d'elle). Donc, le travail de Johanne se fait à la maison et son quotidien domestique aussi. Et moi, lorsque je rentre, la dernière chose dont elle souhaite que je l’entretienne, c’est de son travail, ses projets, ou de ses buts.

Johanne m’a donc proposé un rituel tout simple: parler de ces choses-là au restaurant. C’est bien puisque j’aime la sortir (j’aime sa compagnie et sinon, elle travaille tout le temps). Aussi, ça fait une coupure dans le rythme de sa journée, et bon, faut l’avouer, son travail de recherche et de création me passionne tellement que de toute façon j’ai toujours envie de savoir comment elle progresse où ça s’en va et finalement d’être au fait des derniers développements.

Et franchement, je ne sais pas pourquoi, changer d’endroit, de rythme, ça la dégage et lui permet de décanter ses idées. Ce qu’elle a fait est déjà fort, mais ce que j'ai appris cette fin de semaine au resto, c'est que, ce qui s’en vient en livres et conférences pour le printemps sera vraiment formidable.
12 janvier 2015

 

 

Moi, Poussin 1er

Johanne Vaillancourt et café.

Lorsque j’ai connu Johanne, il ne fut pas long qu’elle se mît à m’appeler ''mon poussin. '' Ça m’a touché et surpris, d’autant que je m’étais habitué, enfant, au pseudonyme de ''Garnement.'' Je me disais qu’assurément, c’était une amélioration, un changement de statut, signe de ma maturité nouvellement acquise (lorsqu’on rencontre Johanne et son maelstrom d’idées et de projets, si l'on ne change pas de classe, on change certainement de vitesse) à son contact.

Je fus donc surpris (pas bien longtemps après; tout va très vite avec elle) lorsque je réalisai qu’elle nommait ''poussin'' tous ceux qu’elle aime (étudiants, lecteurs, clients, collègues, parents, amis)… Pendant longtemps, ce fut une appellation verbale que j’entendais prononcer pour un ou une autre, un pincement au cœur. Et maintenant, c’est pour vous, réseauteurs sociaux du FaceBook, que je le retrouve sous forme écrite. Et qu’elle en a donc des poussins: de toutes coiffures, de toutes couleurs de peau et de toutes espèces de perroquets…

''Mais Poussin, me direz-vous (pas de gêne, nous sommes en pleine confidence), d’où peut provenir cette appellation ? '' Quoique vous me l’ayez demandé gentiment, je ne pourrai répondre seulement que c’est probablement une sorte de déformation. Pour vrai, je n’en connais pas l’origine. D'autres poussins m'ont dit qu'elle usait de ce surnom avant que je la rencontre, mais comme je ne peux pas vérifier, je me plais à penser que cette charmante façon de dire a commencé avec notre rencontre. Et qu’ainsi, Poussin 1er, c’est moi!
11 janvier 2015

 

 

Johanne Vaillancourt et Bilbo.

Une puce qui saute

Depuis hier, il y a une puce à la maison. Une puce qui saute, qui court, qui fait des Ha! Ha! Tout est sens dessus dessous. Les chiens sautillent joyeusement autour de la puce et les chats daignent relever les moustaches. Pendant que les perroquets, eux s’embrasent. Il y a de l'électricité dans l'air. Il faut dire que l’humeur de cette puce se transmet à tous et c’est spécial. Ça vole, ça crie, ça prend des bains dans les bols d'eau… humeur des grandes occasions. Les aras, surtout les aras; je ne sais pas pourquoi, mais les agissements de la puce les pousse à chanter et elles chantent mal les fifilles aras de la puce. Difficile à décrire: ça passe du barrissement teinté de graves comme un moteur diesel de Molly, hyacinthe de son état, qui m’a suivi toute la soirée en arborant son sourire de dauphin aux "Comment ça va toi", mais dans les aigus, d’Elmo et aux iiiiIIIIIiiiiIIIIiaaaaaa de Quita. Rouge, rouge comme une tomate la Quita.

Johanne Vaillancourt en puce heureuse.

Elle n’est pas grosse cette puce, mais elle vide une table pour y ouvrir une carte en me disant: ''Chéri, tu t’occupes de la vaisselle?'' Puis, je vois voler des crayons dans les airs et lorsque je me relève de les avoir ramassés, je vois ma puce qui encercle des villes sur une carte de France, dessine des petits cœurs tout autour et même un poussin, près de Genève?? Puis elle demande où se trouve sa valise, vérifie la date d’un passeport. Lorsque je la cherche pour me plaindre qu’elle a laissé un tiroir ouvert, je la retrouve, assise sur sa chaise, entourée de ses intellos à plumes grises, à raconter le voyage qu’elle fera, les endroits où elle ira, les gens qu’elle rencontrera, les sujets qu’elle abordera, yeux rêveurs, le nez dans des plumes. Image idyllique de bonheur.

P.S. Je n'ai malheureusement pas pris de photo de tout ça, je n'y ai pas pensé, mais je vous ai placé une image classique de la tête de la puce quand elle est contente.
6 janvier 2015

 

 

Couverture DVD Tripolarité des perroquets.

Penser comme un perroquet

Souvent, lorsque j’interagis (mal) avec nos perroquets et que ça se passe… mal, Johanne me lance: ''Tu ne penses pas en perroquet. '' C’est l’une de ses maximes qui décrit si bien son travail: ''Penser comme un perroquet. '' D’ailleurs, c'est l’ouverture du DVD ''La tripolarité.'' À l’époque – je peux le dire puisque le temps passe et que ce monument de la compréhension des perroquets a plus de 10 ans tout en conservant sa place dans les documents pertinents pour la compréhension du comportement des psittacidés – c’était carrément révolutionnaire. Johanne proposait une relation d’égal à égal avec les oiseaux prenant en compte leurs réactions instinctives alors que le modèle dominant était la relation de type maître/dresseur. Perroquet, mode d’emploi, quelle jolie idée… qui a fait son chemin, qu’on retrouve dans les textes de Johanne…

Chère Johanne qui tente de nous enseigner à penser comme un perroquet, alors que si souvent, nous pensons tellement en chien, en hiérarchie et en domination, bêtement, en humain quoi!
Je vous invite à vous plonger un peu dans ses textes… il y en a des choses à savoir pour penser comme un perroquet.
https://www.perroquet-perroquets.com/menu-comportement.php
5 janvier 2015

 

 

Rappel à l'ordre

Vous savez tous qu'ici, c'est moi qui reçois les courriels. Je connais vos besoins et vos attentes, et je sais que vous êtes nombreux à souhaiter une nouvelle parution de Johanne. À ce stade, je peux vous dire qu'elle y travaille et que ça va finir par aboutir. Elle y travaille tellement qu'elle pioche sur SIX bouquins en même temps tout en révisant des piles de documents pour d'autres auteurs ou étudiants. Alors pas besoin de vous dire le nombre de fois où j'essaie de la rappeler à l'ordre au cours d’une semaine. Mais qui peut rappeler Johanne à l'ordre quand elle se passionne pour quelque chose?
Selon son humeur du moment, elle s'enthousiasme pour tel sujet, travaille sur un bouquin, puis se lasse, passe à une révision ou un autre livre qui soudain devient prioritaire et requiert toute son attention. Johanne, c'est Johanne. Déficit d'attention inclus!

Vous qui l'avez vue en prestation savez qu'elle peut aisément passer d'un sujet à un autre, que de suivre un programme lui est difficile; sa tête bouillonne, elle a tant à dire. Alors, voilà, c'est pareil quand elle écrit: elle s'éparpille. Pourtant, quand finalement elle met un point final à un ouvrage, je suis ébahi de la qualité de l'information, de l'ordre et de sa façon d'expliquer qui rend au final la lecture tellement simple et agréable.

Johanne Vaillancourt joue avec un perroquet.

Alors, chaque fois je me demande comment cette sacrée bout de femme arrive à travailler sur un sujet très sérieux, le rendre avec un humour qui n'appartient qu'à elle, pire encore, quand je la vois besogner dans son bureau à travers ses Barbies et Monster High (son nouveau dada), ses oiseaux qui virevoltent autour d'elle; les chats couchés sur et les chiens affalés sous son bureau. Déficit d'attention??? Pas convaincu.

Alors, aux impatients qui attendent un nouveau livre de sa part, tout comme moi, vous n'avez pas le choix, il faut vous résigner et patienter, elle finira bien par mette un point final à l’un de ses six travaux. Et encore, si elle ne décide pas de s'envoler sous d'autres cieux avant d’y arriver!
4 janvier 2015